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Partenariat PROGIN et EDIFEA : à la confluence des valeurs

Il existe une catégorie d’entreprises dont les lettres de noblesse proviennent de la rare conjonction du savoir-faire, des valeurs humaines et de la vision. La maison PROGIN SA appartient à ce club restreint de partenaires avec qui EDIFEA collabore dans le même état d’esprit. Philippe Progin, son fondateur, et Dominique Pirrello, son CEO, répondent à nos questions sur la culture de l’entreprise, mais aussi, leurs aspirations personnelles.

EDIFEA. Dans quelles circonstances PROGIN SA est-elle née ? 
Philippe Progin. C’était en 1984 ; j’avais 26 ans et je travaillais alors pour un employeur dont les processus me semblaient éloignés de l’idée que je me faisais du métier, à une époque où le respect des engagements était encore l’apanage du monde artisanal.
C’est ce qui a motivé mon projet de création d’entreprise. Inaugurée avec un effectif de trois salariés, PROGIN SA a connu une rapide croissance, avec plus de quinze employés trois ans plus tard. Aujourd’hui, nous sommes près de deux cents.
Cette évolution répondant à nos obligations contractuelles m’a amené à établir une politique d’entreprise correspondant à mes valeurs personnelles, notamment dans la dimension humaine.
J’ai toujours eu la certitude que le succès dépend de la capacité à dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. Depuis, cette maxime est ma devise ; elle traduit l’esprit fondateur de PROGIN SA.

Pourquoi proposer des façades métalliques ?
P.P. Je me suis naturellement dirigé vers ce secteur pour lequel j’étais formé, convaincu de pouvoir apporter une expertise plus créative.

Quels sont vos rapports avec les maîtres d’œuvre ?
D.P. Nous les accompagnons dans leur projet avec un conseil technique amont, puis dans la réalisation grâce au savoir-faire artisanal que nous industrialisons dans nos ateliers. Nous privilégions les solutions innovantes possédant un haut degré d’ingénierie tout en offrant un excellent rapport qualité-prix.

Vous êtes donc plus proche d’Eiffel que d’Ando ?
P.P. Oui, en quelque sorte, si nous devions limiter Eiffel à son statut d’ingénieur. En ce qui nous concerne, nous ne nous positionnons pas en concepteurs-designers. Notre vocation est de rendre possible la réalisation des projets d’architectes dans le strict respect de la signature créative.

En quoi PROGIN SA se distingue-t-elle dans l’espace concurrentiel ?
DP. Assurément notre capacité à fabriquer des façades inédites répondant aux défis techniques imposés par le design et les exigences techniques. Notre nouvelle identité visuelle, conçue par notre directeur marketing Jean-Philippe Kunz, résume bien notre marque de fabrique : « Parce que votre projet est unique ». Nous mettons de surcroît un point d’honneur à cultiver une relation de confiance avec nos clients, dans une passion partagée pour ce que l’on appelait autrefois « la belle ouvrage ».

Quelle est la nature de votre collaboration avec EDIFEA ?
P.P. Depuis huit ans, nous développons un solide partenariat avec EDIFEA, à qui nous garantissons la qualité irréprochable de nos réalisations. Par son ouverture d’esprit, EDIFEA nous permet de valoriser notre expertise en amont des projets et d’identifier des solutions innovantes. Nous offrons également notre service après-vente durant tout le cycle de vie des façades métalliques qu’EDIFEA nous confie.

À quels projets EDIFEA avez-vous contribué ?
P.P. Nous avons le plaisir de collaborer sur des projets d’importances variées, dans plusieurs cantons romands :
2013     Cluse-Violette à Genève / CHF. 1.5 millions
2015     Pallin 4 à Pully / CHF. 2.2 millions
2016     Le Clos des Fleurs à Corcelles-près-Payerne / CHF. 67’000.-
2016     Le Manoir à Pully / CHF. 200’000.-
2017     École Émilie-de-Morsier à Vernier / CHF. 1.5 millions
2017     Silo Bleu à Renens / CHF. 7 millions
2018     Beaumont Sud à Fribourg / CHF. 3.7 millions
2020     Les Arases à Conches / CHF. 7.3 millions
2020     Quartier de l’Étang (D et F) / CHF. 31 millions

Quelles sont les valeurs chères à PROGIN SA que vous avez retrouvées chez EDIFEA ?
P.P. Sans aucun doute la transparence, la proximité, la réactivité et l’ouverture au dialogue.

Qu’attendez-vous des chefs de projet EDIFEA pour mener à bien les missions qui vous sont confiées ?
D.P. Une écoute et un soutien tout au long du projet, mais aussi une collaboration active dans la recherche de solutions constructives.

D’après votre expérience avec EDIFEA, quels sont les points forts de ses équipes aux différentes étapes d’un projet ?
P.P. Des rapports humains de qualité, ce qui est déterminant dans notre profession. Mais aussi la capacité de trouver des compromis entre les différentes parties pour un réel partenariat Win-Win. Enfin, une bonne coordination sur site qui permet de maîtriser l’ordre d’intervention et donc le planning.

Comment envisagez-vous la croissance de PROGIN SA ?
D.P. Positionner notre entreprise sur les dossiers complexes requérant des calculs et des compétences de haut niveau. Nous proposons la résolution d’équations architecturales poussées. Grâce à notre expérience, nous trouvons également une force dans la gestion de projet et la capacité à maîtriser les coûts et les plannings. Confronté à la pénurie des matières premières et aux difficultés provoquées par les mesures barrière, le contexte économique est ardu. Nous nous sommes donc engagés dans la valorisation de nos atouts, par l’organisation et la compétence.

Avec quel architecte rêveriez-vous de travailler ?
P.P. Après plusieurs missions menées en collaboration avec Jean Nouvel, je serais heureux d’entreprendre un nouveau grand chantier avec lui.
D.P. Zaha Hadid aurait été une source d’inspiration pour moi. Elle a révolutionné notre métier en conciliant la dimension artistique, la technologie et la technique et en se souciant de l’industrialisation des formes libres de ses projets.

Pourriez-vous nous parler de la filière dessinateur de l’école du métal ?
P.P. Nous sommes « entreprise formatrice », avec 24 apprentis sous notre responsabilité. Face à la difficulté de recrutement parmi les nouvelles générations, nous avons mis en place avec trois autres entreprises partenaires, une structure d’enseignement privée et diplômante pour les constructeurs métalliques. Nous avons répété ce modèle gagnant avec les partenaires institutionnels (Métal Romandie) pour la formation des dessinateurs. C’est un succès total, donc nous sommes fiers.
Pour moi, la transmission est la plus belle manière d’aboutir ma carrière.